Le deuil est ici présenté par la douceur des souvenirs que l’enfant a de son grand-père. Elle chérit chaque moment, saison après saison. La fillette, encouragée par les récits du vieil homme, rêve, crée et imagine un monde haut en couleur et poétique, fait d’art et de nature. Au fil du temps, son aïeul vieillit, l’hiver venu, il n’est plus là, et pourtant il laisse derrière lui beaucoup de tendresse. En quelques mots doux et délicats, on comprend toute la force de leur relation. Si le monde était... relie la mort et la vie dans un univers coloré et généreux.

Cet album est une histoire de deuil, bien sûr, mais surtout c’est une invitation à la mémoire et à la douceur du souvenir. Pour accepter la tristesse, la transformer, et chérir les moments passés ensemble.

Traduction de l'album : Marie-Andrée Dufresne

La version européenne est publiée par Le Père Castor.